Qui suis-je — Paroisse Notre-Dame-d'Anjou

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Qui suis-je

À propos du père Médard Kwango Mbay

 

Père Médard Kwango Mbay est né le 8 juin 1965. À sa naissance, le saint patron du jour est Saint Médard qui fut évêque de Noyon en Normandie en France à l’époque mérovingienne. Ses parents lui donnèrent le postnom de Mbay, c’est-à-dire, ami intime, celui en qui on peut faire confiance. Le nom de famille Kwango découle d’un affluent du fleuve Congo. C’est un nom traditionnel en souvenir de la traversée de sa tribu Bambala lors de sa migration.

Il est le second d’une fratrie de 8 enfants, dont une religieuse, Sœur Renelde Kwango, Sœurs des Pauvres de Bergame qui a célébré 25 ans de vie religieuse l’année passée (le Père Médard, lui, il célèbre cette année 33 ans de vie religieuse, l’âge du Seigneur). Son père Delphin Kwango était enseignant et sa mère, Docile Kaninga, éducatrice à l’école ménagère des Sœurs passionnistes dans la Mission Lumbi / RD Congo. Il est de la lignée de la chefferie coutumière traditionnelle.

Il a fait son entrée dans la congrégation des Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie (Missionnaires Clarétains) en septembre 1990.

Voici son parcours académique :

Baccalauréat en philosophie à Kinshasa;
Baccalauréat en théologie au Cameroun;
Licence et Master en droit de l’université Paris XI;
Diplôme d’études approfondies (DEA) en droit canonique de l’Institut Catholique de Paris (1998);
Doctorat en droit canonique en cours à l’Université St-Paul d’Ottawa.

Il a été ordonné prêtre en juillet 1998 à Kikwit / RD Congo.

Il a exercé son ministère comme formateur au postulat clarétain de Mont-Ngafula-Kimbondo de Kinshasa, puis comme vicaire et curé en paroisse, notamment à la Mission Kingandu puis à la Paroisse Saint-Ignace de Kikwit III, avant d’aller poursuivre ses études en Allemagne, puis en France.

Il a été élu Supérieur Délégué (Provincial) des Missionnaires Clarétains de l’Afrique centrale (1998-2013).

Pendant la même période il a eu à enseigner le Droit canonique à l’Université Saint Augustin de Kinshasa et à l’École théologique St-Cyprien de Ngoya au Cameroun. De plus, il exerça en 2013 le rôle de vice-président de l’Assemblée des Supérieurs Majeurs du Congo, ASUMA, pendant qu’il fut en même temps Président du Conseil d’Administration de l’Université Saint-Augustin de Kinshasa et de l’Institut Supérieur Pédagogique Catholique de Kinshasa-Righini.  

Missionnaire au Canada depuis 2016, il est le Supérieur des Missionnaires Clarétains de Montréal. Depuis 2017, il est le curé de la Paroisse Notre-Dame d’Anjou qui couvre 4 églises : St-Conrad, St-Justin, St-Jean-XXIII et Notre-Dame d’Anjou. Il est également avocat au Tribunal ecclésiastique de Montréal. 

Récemment, en avril 2023, le père Médard Kwango Mbay, CMF (Cordis Mariae Filii) a été nommé par Monseigneur Christian Lépine, Archevêque de Montréal comme Vicaire épiscopal pour les communautés francophones des 4 doyennés de Montréal Est - Lanaudière : Centre-Sud / Hochelaga-Maisonneuve; Mercier-Anjou; Pointe-de-l’île et Lanaudière (Rivière des prairies, Pointe-aux-trembles, Repentigny et Assomption). 

Voici sa devise d’ordination : "Un homme ne peut rien s'attribuer sinon ce qui lui est donné du ciel". Jean 3,27

Note sur Saint Médard : Saint Médard fut l’un des évêques les plus populaire de son époque. Il officia à Noyon de 456 à 545.  Beaucoup de légende lui sont attribuées. La plus populaire raconte que lorsqu’il était enfant, il fut protégé de la pluie par un aigle qui déploya ses ailes au-dessus de lui. manifeste une grande compassion pour les plus démunis dès sa plus tendre enfance. La tradition raconte qu’un jour, il donna ses habits neufs à un mendiant aveugle presque nu. Lorsqu’on lui demanda ce qu’il avait fait de ses habits, il répondit qu’il avait été touché par la misère de ce pauvre homme et n’avait pu s’empêcher de lui donner ses habits. Aussi ce dicton : « S’il peut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard. À moins que Saint Barnabé (11 juin) ne lui coupe l’herbe sous le pied ». Saint Médard est également le patron des personnes emprisonnées, des personnes atteintes d’une maladie mentale, de migraine, de névralgie, mais aussi des agriculteurs et des viticulteurs.